Aujourd'hui.
Plans pour la journée: Faire mon examen physique et faire faire mon attestation-de-non-existence-de-casier-judiciaire pour ma confirmation de JET (CNECJ).
--- Lever pénible 8:30
--- WoW avec Max jusqu'à 10:30
--- Déjeuner: Rice Crispies + Chocolat chaud.
--- Départ de la maison 11:00
Mon papier indique que pour le CNECJ, il faut aller a un poste de police. Comme le sire web de la police a un engin de recherche brisé et que ça leur a pris une semaine et demi répondre à mon e-mail sans même répondre à ma question, j'ai décidé d'aller voir un poste que Sarah avait remarquée. Malheureusement, ils me disent que à Montréal, les postes de police déléguent la tâche d'émission de CNECJ à un bureau à l'ouest du centreville. Il me faut juste deux de n'importe quelles pièces d'identité avec photo.
Joie.
Je décide d'aller faire mon examen physique. Comme il y a tests d'urine, radiographies, prises de sang, etc. Je sais que je vais devoir me rendre à l'hopital, alors je me dit que je vais faire d'une pierre deux coups et je me dirige vers l"hôpital Juif.
--- Hôpital Juif: 11:45
Ils me disent que l'urgence est bondée ce mercredi et que je ferais mieux d'aller à une clinique et revenir juste pour les tests. Je me dirige donc vers la clinique la plus proche à ma conaissance: Celle de l'UdeM, en face du CEPSUM.
Fun.
--- Clinique UdeM: 12:15
Je me fais dire que les examens physiques sont seulement sur rendez-vous, et que, maintenant, selon une nouvelle politique, les sur rendez-vous ne sont possibles qu'aux étudiants et que je ne suis plus étudiant car j'ai fini mon Bac. On me donne l"addresse d'une clinique à 5m de marche de l"hôpital juif.
Engouement.
--- Clinique Machin-Truc 12:40
C'est aux frontières du ghetto-immigrant du nord de Côte-des-neiges. Je suis positivement surpris quand je vous que c'est pas une clinique ghetto. Je suis moins positivement surpris quand j'apprends que la clinique ne fais plus de médecine générale à cette succursale. Ils me disent d'aller à leur autre succursale a 8 minutes de marche au nord.
Trépidation.
--- Clinique Machin-Truc v2 12:50
En plein coeur du ghetto-immigrant. L'ambiance Hôpital correct: Blanc, stérilisé, aucune odeur, personnes assises, lisant des revues ou leur livre. L'ambiance ici: sale bondée de monde, enfants est-européens qui pleurent, mari arabe qui parle de façon insistamte à sa femme, etc... au moins les réceptionnistes étaient gentilles. Quoi que je trouvasse l'ambiance relativement douteuse, je m'inscrit et je m'assis sur une chaise en lisant le manga Berserk, volume 10.
De tout ce monde là, c'est une (LA) madame québécoise dans la quarantaine qui me fit craquer.
Elle s'engeulait avec les réceptionnistes car une personne qui était arrivée après elle.
RECONSTITUTION DRAMATISÉE
(Pour protéger l'anonymat, les noms ont été changés)
(Douchebag s'addresse aux réceptionnistes)
-Douchebag: Ça fait une demi-heure que j'attends!
-Raijin-sama, essayant de lire: (Ça fait 45 minutes que j'attends, conasse... Fuck je connais pas ce Kanji-là!)
-Douchebag: Cette femme est arrivée il y a juste trente minutes est elle est passée!
- Raijin-sama, ayant plus de difficulté à lire: (Sucks to be you.. Bordel j'étais rendu où dans le texte?)
- Réceptionniste: Malheureusement, nous ne pouvons pas faire passer les sans rendez-vous avant les personnes avec rendez-vous. aujourd'hui le docteur X ne fait que les rendez-vous.
- Douchebag: Vous avez une obligation de passer les clients dans l'ordre dans lesquels ils arrivent! Si vous avez passée cette femme qui est arrivée quinze minutes après moi avant moi, je demande à être la prochaine!
- Raijin-sama: (Ça débarque de où, ça? Va dans une clinique privée et attends pas... Argh, je peux pas me concentrer)
- Réceptionniste: Désolée, mais cette femme avait un rendez-vous. Nous ne pouvons pas vous faire passer avant les autres... Vous êtes en ligne pour le docteur X, et vous ne pouvez passer qu'à votre tour.
- Douchebag: C'est une erreur de votre part! Vous devez me passer avant! (etc...)
- Raijin-Sama, calmement, le nez dans son livre: Madame, S'il-vous plaît taisez-vous.
- Douchebag: De quoi j'me mêle!?
- Raijin-Sama, ton neutre, toujours dans son livre: J'essaie de lire. Vous me dérangez.
- Douchebag: C'est pas une bibliothèque ici, espèce d'enfoiré!
- Raijin-sama, aux parents de l'enfant: Pouvez-vous couvrir les oreilles de votre enfant, s'il-vous plaît?
- Raijin-sama, ton ennuyé, de retour dans son livre: Madame, si vous ne voulez pas comprendre que les rendez-vous ont précédence sur les non-rendez-vous, je vous prie d'aller à une clinique privée et arrêter de déranger les autres patients ou d'aller vous faire enculer par une chèvre.
- Douchebag, marchant jusqu'à ma chaise de façon menaçante: Tu m'insultes!?
- Raijin-sama, ne levant pas le regard: Vous m'avez traité d'enfoiré, je vous rends la pareille.
(Éventuellement elle se rassit et se la ferma)
FIN
Bref, une des rares fois où j'ai pèté une coche. Attente, examen physique, aller faire les radiographies et tout à une autre clinique l,autre bord de la rue, etc...
Bref je sort de là a 15:30, papier rempli. 80$ plus pauvre.
Extase.
--- Bus, Direction: Métro Atwater 15:50
Je croise une conaissance Canadienne d'origine Japonaise dans l'autobus. Elle s'en va chercher son enfant à la garderie. Je lui donne mon e-mail car elle veut que j'écrive un article dans le bulletin (Journal du centre communautaire Japonais de Montréal), "Comment je me sent avant mon départ au Japon".
--- Information Canada 16:30
Je remplis le formulaire. On me dit qu'ils ont besoin, non pas de n'importe quelles pièces d'identité avec photo, mais bien de mon passeport ou de mon permis de conduire.
Euphorie
--- Chez moi 17:09
Je prends mon passeport et mange un bol de céréales.
--- Information Canada 17:42
Je prouve que je suis moi-même, je paie 50$ et on me dit que je vais recevoir le papier par la poste dans une semaine et demie.
--- Côte-des-neiges 18:26
En transférant d'autobus devant le Métro, je me souviens qu'il me manque du lait et du pain. Je vais donc à l'épicerie.
--- Métro (épicerie) 18:39
À la caisse, au moment de payer mon épicerie qui s'avéra être gargantuesque, je me fais chier en remarquant que j'ai acheté trois beaux sacs réutilisables, mais que deux fois sur trois ou bien j'oublie de les apporter ou bien je vais faire les courses à l'improviste comme aujourd'hui. Je m'en vais prendre le bus avec mes sacs en plastique.
--- Chez moi 18:50
Je réponds à des e-mails, mange du chocolat acheté aujourd'hui et post un comment sur mon blog xanga.
--- Chez moi 20:00
Je post sur mon blog.
Une journée dans ma vie.
2 commentaires:
Si la situation à la clinique s'est bel et bien passée comme tu l'as décrit, je trouve que tu as agis avec sagesse et répartie. Il y a des gens qui ont pas conscience qu'ils sont pas seuls dans l'univers et qui ne se rendent pas compte qu'ils sont dérangeants/agressants/insultants.
D'ailleurs, si ça s'était produit dans un local d'un gouvernement (genre SAAQ, RAMQ, Directeur de l'état civil, complexe Guy-Favreau, etc.), la madame se serait fait sortir en moins d'un instant par la sécurité. L'agressivité n'est absolument pas tolérée dans ces lieux, et ça devrait être pareil dans les cliniques/hôpitaux.
Ah, et t'as réussi à avoir les papiers (ou du moins à remplir et soumettre les demandes de papiers) qu'il te fallait, c'est au moins ça...
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